Boukhara la Sainte, Boukhara la Noble, le Dôme de
l'Islam, le Pilier de la Religion, Coeur de la Route de la Soie, la ville de Boukhara était toujours la ville
la plus intéressante de l’Asie centrale pour tout voyageur venant par la Route
de la Soie.
Le
centre de cette ville incroyable est le Bassin Labi-Khauz. Bordé des maisons de
thé traditionnelles, le Labi-Khauz est une lieu de vie et de convivialité au
couer de l’ancienne ville de Boukhara. La place et le point de départ et d’arrivée
idéal des balades dans Boukhara.
L’histoire
du Bassin commence du Moyen-Age, à l’age d’or de Boukhara. Depuis, les gens
s’installent autour du bassin pour prendre un peu de fraicheur et suivre la
vie qui passe. C’est autour de ce bassin que la ville de Boukhara
garde un
esprit oriental.
Au
XVIe siècle, les marchands venus par la Route de la Soie prenaient du thé autour
de ce bassin et la tradition continue toujours. Les touristes venus du monde
entier pour découvrir la Route de la Soie s’installent autour du Bassin
comme dans la bonne vieille époque pour boire un coup.
La
bassin est entouré par les belles exemples de l’architecture médiviale de
Boukhara.
La médersa Koukeldash se trouve au Nord du Labi-Khauz. Au Moyen-Age, en Asie Centrale les médersas étaient les
universités. Les étudiants y apprenaient la théologie ainsi que les sciences
naturelles, la calligraphie, la géographie et l’histoire. Dans ces médersas,
les étudiants venaient du monde entier. Parmi les étudiants des médersas sur le territoire de l'Ouzbékistan actuelle, on peut voir des noms comme Avicenne, Al Gorithim ou bien Al Birouny.
Boukhara
était une grande ville universitaire. A son age d’or, il y avait 250 médersas dans la ville de Boukhara. Même aujourd’hui, il y a moins d’étudiants à Boukhara
que le Xe siècle.
La
médersa de Koukeldach était construit en 1568-69 par Abdoulla Khan II, le roi
de Boukhara au nom de Koulbaba Koukeldach. Les meilleurs architectes et artisans de Boukhara ont montré tout leur talent
pour construire la plus grande madrassa de l’Asie Centrale et la madrassa reste
toujours la plus grande de l’Asie Centrale. Elle mesure 80 m sur 60 metrès et il y a 160
cellules sur deux étages pour les étudiants. Dans chaque cellule était logés
deux étudiants.
A
l’époque, être étudiant à Boukhara était vraiment un luxe. Les cellules étaient
gratuites pour les étudiants et les étudiants touchaient en plus une bourse.
L’un
de meilleurs et un des derniers cadres de la médersa est le célèbre écrivain
et poète de la littérature tadjik et ouzbèke Sadriddine Aïniy.
La madrassa est ouverte aujourd'hui pour les visiteurs et n'oubliez pas de découvrir cette belle médersa lors d'un voyage à Boukhara.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire