jeudi 4 septembre 2014

Médersa Koukeldash, plus grande madrassa de l'Asie Centrale

Boukhara la Sainte, Boukhara la Noble, le Dôme de l'Islam, le Pilier de la Religion, Coeur de la Route de la Soie,  la ville de Boukhara était toujours la ville la plus intéressante de l’Asie centrale pour tout voyageur venant par la Route de la Soie.
Le centre de cette ville incroyable est le Bassin Labi-Khauz. Bordé des maisons de thé traditionnelles, le Labi-Khauz est une lieu de vie et de convivialité au couer de l’ancienne ville de Boukhara. La place et le point de départ et d’arrivée idéal des balades dans Boukhara.
L’histoire du Bassin commence du Moyen-Age, à l’age d’or de Boukhara. Depuis, les gens s’installent autour du bassin pour prendre un peu de fraicheur et suivre la vie qui passe. C’est autour de ce bassin que la ville de Boukhara
garde un esprit oriental.
Au XVIe siècle, les marchands venus par la Route de la Soie prenaient du thé autour de ce bassin et la tradition continue toujours. Les touristes venus du monde entier pour découvrir la Route de la Soie s’installent autour du Bassin comme dans la bonne vieille époque pour boire un coup.
La bassin est entouré par les belles exemples de l’architecture médiviale de Boukhara.
La médersa Koukeldash se trouve au Nord du Labi-Khauz. Au Moyen-Age, en Asie Centrale les médersas étaient les universités. Les étudiants y apprenaient la théologie ainsi que les sciences naturelles, la calligraphie, la géographie et l’histoire. Dans ces médersas, les étudiants venaient du monde entier. Parmi les étudiants des médersas sur le territoire de l'Ouzbékistan actuelle, on peut voir des noms comme Avicenne, Al Gorithim ou bien Al Birouny.
Boukhara était une grande ville universitaire. A son age d’or, il y avait 250 médersas dans la ville de Boukhara. Même aujourd’hui, il y a moins d’étudiants à Boukhara que le Xe siècle.
La médersa de Koukeldach était construit en 1568-69 par Abdoulla Khan II, le roi de Boukhara au nom de Koulbaba Koukeldach. Les meilleurs architectes et artisans de Boukhara ont montré tout leur talent pour construire la plus grande madrassa de l’Asie Centrale et la madrassa reste toujours la plus grande de l’Asie Centrale.  Elle mesure 80 m sur 60 metrès et il y a 160 cellules sur deux étages pour les étudiants. Dans chaque cellule était logés deux étudiants.
A l’époque, être étudiant à Boukhara était vraiment un luxe. Les cellules étaient gratuites pour les étudiants et les étudiants touchaient en plus une bourse.

L’un de meilleurs et un des derniers cadres de la médersa est le célèbre écrivain et poète de la littérature tadjik et ouzbèke Sadriddine Aïniy.
La madrassa est ouverte aujourd'hui pour les visiteurs et n'oubliez pas de découvrir cette belle médersa lors d'un voyage à Boukhara. 

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