L’Ouzbékistan, au couer de la Route de la Soie séduit
de plus en plus de touristes chaque année. Le journal Huffington Post a choisi
l’Ouzbékistan parmi une des 10 meilleures destinations touristiques dans le
monde pour 2015. Samarcande, Boukhara sont les noms qui font rêver et qui font
voyager les voyageurs dans le temps.
La sécurité est la question qu’on nous pose le plus
souvent avant de visiter le pays.
L’Ouzbékistan a fait partie de l’Ex-Union soviétique
pendant 70 ans et le pays est mal connu par la plupart des éuropéens. Comme le
nom du pays fait référence au noms du Pakistan et de l’Afghhanistan, les
européens pensent souvent à l’Afghanistan ou bien au Pakistan quand on leur
parle de l’Ouzbékistan. Les occidentaux imaginent l’Ouzbékistan comme un pays
musulman ou ils peuvent avoir des problèmes avec les islamistes.
Après la chute de l’Ex-Union Soviétique, le monde a
commencé à connaitre ce qui existait derrière le mur de Berlin. L’Asie Centrale
était moins connu que les Balkans ou bien le Caucase.
L’Ouzbékistan a obtenu son indépendance le 1 septembre
1991. Dès le début de l’indépendance, le gouvernement ouzbek
a fait de sa stabilité et de sa sécurité des priorités
principales.
A ce titre, les mesures visant à contrôler les
activismes religieux, terroriste et extrémiste se sont multipliées depuis les
attentats survenus à Tachkent en 1999. Depuis, la situation à Tachkent comme
dans toutes les grandes villes ouzbeks est très calme et les policiers sont
toujours présents dans les rues.
Le pays accueille annuellement environ 2 millions de
touristes et les grands sites touristiques du centre et de l’ouest du pays
(Samarcande, Boukhara, Khiva, Noukous) sont très bien sécurisés.
Le niveau d’insécurité reste particulièrement
faible et notablement moindre que dans les autres pays de l’ex-URSS. Cela
étant, la délinquance baisse chaque année, notamment dans les villes où les
policiers sont toujours présents.
L’Ouzbékistan est un pays laique selon l’article 31 de
la Constitution du pays. Le regime assure la sécurité dans le pays depuis 25
années. Les islamistes qui étaient présents sur le territoire ouzbek dans les
années 90 ont été tous éliminés par le pouvoir. Les derniers évènements sont
les évènements d’Andijan en 2005 où un groupe des islamistes ont essayé
d’organiser une revolution islamiste dans le pays. 90 % de la population sont
les musulmans modérés non pratiquants.
La vallée de Ferghana est souvent déconseillé dans les
guides européens. La vallée de Ferghana qui était interdite aux touristes
jusqu’à 2007 est ouverte à tout voyageur seul ou en groupe. En 2010, dans les
villes Osh et Djalalabad de la République voisine Kirghizistan a eu lieu un
conflit ethnique. La vallée de Ferghana a acceuilli les réfugiés pendant les
conflits. Depuis, la situation s’est apaisée dans la vallée de Ferghana après
le retour vers le Kirghizstan des personnes qui s’y étaient réfugiées. Aucun
incident sécuritaire majeur n’est à relever depuis 2009.
Le pays restre très sûr
même pour ceux qui voyagent seuls par les moyens locaux, et les précautions
d’usage concernant les pickpockets sont en général suffisantes.
En cas des problèmes, il faut
contacter tout de suite les policiers ouzbeks qui sont souvent présents dans
les grandes villes.
Concernant la population, autant dire que
l’agressivité n’est pas dans la culture des Ouzbeks et que même très loin des
sentiers battus, l’hospitalité est toujours de mise et le voyage est rarement
troublé par un sentiment d’insécurité.
Les risques de vols sont les moindres, cependant
il est recommandé de surveiller en permanence et tenir bien fermement ses
effets personnels (sacs, appareils photos, bijoux, sac ou pochettes contenant
argent et passeports).
Depuis 1991, il n’y a eu aucun kidnapping des
touristes dans le pays. Seulement, 4 cas d’agressions ou de tentatives
d’agressions, de nuit, sur des étrangers ont été signalés ce qui est une
chiffre incroyable pour 24 ans.
Les contrôles douaniers et policiers étant très
stricts, tant à l’arrivée sur le territoire ouzbek qu’à la sortie, il est
recommandé de respecter scrupuleusement la législation douanière locale,
notamment pour ce qui concerne l’introduction en Ouzbékistan de
devises étrangères, de valeurs (elles doivent être déclarées en totalité)
ou de produits ou objets interdits comme la grogue ou l’alcool.
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